Né il y a 47 ans d’un père, Christian, artiste par vocation, directeur d’usine par profession et d’une mère Claudine, infirmière et femme de détermination, Stéphane a toujours vécu sa vie avec passion. Tout à tour, vagabond, clochard céleste à la Kerouac lancé autour du monde, tennisman de haut niveau, « businessman-restaurateur », animateur des nuits de Châteauroux où il réside depuis des décennies, Stéphane aura toujours gardé pour compagnon une vieille guitare folk qu’il grattouille depuis l’adolescence, tout en noircissant des pages entières, des cahiers, de chanson… et en usant ces enceintes de chansons d’Higelin, Brassens, Brel ou Renaud
Des premières années de sa vie où il aura passé 7 ans dans une communauté fermière en
Haute-Vienne, avant de poser le sac en Berry, Stéphane est resté amoureux des utopies, des
valeurs libertaires et des rêveries artistiques. A l’instar de ces « gens » chantés par Simon et Garfunkel « écrivant des chansons que personne n’entend », Stéphane sera, toute sa vie, un créateur de musique et de textes de l’ombre. Ses chansons, il les garde pour lui. Il ose, parfois, à l’occasion d’un mariage, d’un anniversaire, d’une fête, livrer ses « Sons du silence » mais laisse longtemps, très longtemps, la bride sur sa passion artistique.
Homme de générosité et d’excès, il attend d’exceller dans chaque domaine qu’il explore avant de
tout réduire en cendres pour rebâtir autre chose.
Ce n’est qu’en 2018 qu’il se décide enfin à répondre à cette muse qui l’appelle depuis des années
: la musique, la chanson.
Le résultat : ce premier album, Au Fil du temps, qu’il doit non seulement à son envie mais aussi à
une rencontre avec un autre berrichon, musicien brillant, arrangeur émérite : Romain Théret.
C’est sur les planches de la petite salle de concert castelroussine de Stéphane que les deux
hommes font connaissance. Naïveté ? Inconscience ? Acte (pas si) manqué ? En tout cas ce n’est
qu’après lui avoir confié ses premiers enregistrements que Stéphane réalise l’envergure artistique de Romain. Celui-ci séduit, peut-être un peu par le culot de Stéphane et beaucoup par ses mélodies, lui ouvre les portes de « la Scène musicale », un des plus grands studios parisiens. Un immense privilège pour un premier opus !
Le résultat : ce recueil de chroniques musicales de 47 ans d’une vie vécue « sans toucher aux freins » !
Dans cet album de « Vieilles photos ». Stéphane livre son intimité touchante et de belles notes
entraînantes au carrefour de multiples influences de la chanson française, de Bénabar à Renaud,
de Bruel à Renan Luce en passant par quelques fragrances de Fersen.
Stéphane vous invite à découvrir son univers généreux et tendre à travers 12 morceaux choisis
d’une existence tumultueuse, rythmée par l’amour des proches et de la Vie.